A contrario, la socialisation primaire des garçons les conduit à moins bien accepter les normes scolaires, d’où une surreprésentation des garçons parmi les élèves qui décrochent, en effet 80% des élèves décrocheurs sont des garçons. Cette socialisation primaire leur permet, néanmoins, de mieux se valoriser, voire à se survaloriser en termes de niveau scolaire par rapport aux filles, d’où une plus forte présence dans les voies sélectives.
De plus, à la socialisation familiale différenciée se superpose une socialisation scolaire elle-même différenciée. Les enseignants ne jettent pas le même regard sur les réussites et les échecs des filles et des garçons.