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Lyceens confines

Le lien social en France pendant le confinement par Yseur VEYET.

Le 01/05/2020

Dans Blog des lycéens confinés

Se Référer au cours en S.E.S sur les Liens Sociaux

Depuis le 22 mars 2020 dernier, le gouvernement français a demandé à tous de rester chez eux afin de mettre en place un état d’urgence appelé « confinement ».  C’est en Chine, plus précisément à Wuhan, que le virus nommé Covid-19 a commencé à se propager, créant une pandémie. Trois mois après le confinement chinois et moins d’un mois après le confinement italien, c’est finalement la France qui s’enferme. A cause des nombreuses mesures mises en place, nous pouvons observer un impact économique, environnemental mais surtout social. C’est ainsi que nous pouvons nous demander : comment le lien social est-il marqué par le confinement en France ?

 


 

 

Un lien social renforcé physiquement

La mise en place du confinement a suscité chez certains une panique soudaine. En effet, entre les personnes âgées, les catégories de population défavorisées, les étudiants et les employés, de nombreuses questions ont rapidement été soulevées vis-à-vis des conditions de vie. Ainsi, petit-à-petit, des actions se sont mises en place afin d’aider les plus démunis.

 

Tout d’abord, nous pouvons remarquer que de nombreux jeunes, notamment dans les quartiers défavorisés, se sont réunis afin de donner des rations alimentaires à leurs voisins et leurs proches. N’oubliant pas le risque de contamination, ils ont tout de même pensé à se protéger, en portant des masques et des gants. De nombreuses techniques ont été inventées comme celle du seau au bout d’une corde que l’on monte et descend du haut des appartements. 

En outre, plus récemment, nous pouvons observer que depuis l’annonce d’un possible déconfinement, de nombreuses personnes se sont activées. Effectivement, tous essaient de créer leurs propres masques voire d’en créer pour d’autres. C’est le cas dans de nombreuses communes dans lesquelles des femmes et des hommes fabriquent d’eux-mêmes des masques qu’ils vont distribuer à leurs voisins et aux habitants de leurs villages.

Néanmoins, les personnes les plus démunies se sont révélées être les personnes âgées, dont un certain pourcentage a dû rester chez lui. Ces-derniers étant plus susceptibles de contracter le virus, de nombreux volontaires, plus fréquemment des jeunes, leur ont porté de quoi se nourrir mais aussi de quoi vivre. Tout cela s’est mis en place grâce à un système très simple et efficace : les personnes qui ont besoin de denrées pour subsister accrochent à leur portail un drapeau rouge, ainsi, lorsqu’un bénévole fait le tour du village et le voit, il n’hésite pas à l’aider en lui demandant oralement et à distance ce qui lui faut, avant d’aller le lui chercher et de le lui poser devant sa porte.

 

En opposition à toutes ces personnes qui vivent ce confinement chez elles, d’autres doivent rester loin de leur lieu d’habitat. C’est le cas des soignants et des personnes âgées vivant dans les EHPADs. Leur quotidien n’est pas simple et, pour les uns comme pour les autres, leur routine à eux et de leur entourage a été bouleversée.

Commençons avec le personnel soignant, pour qui tout à changer du tout au tout depuis l’arrivée de cette épidémie en France. Si ces personnes se doivent de travailler afin de sauver les malades, leurs familles, elles, se doivent aussi de vivre dans de bonnes conditions. Ainsi, des garderies et des écoles sont restées ouvertes pour garder leurs enfants et les éduquer correctement, les parents ne pouvant pas assurer le système de l’«école à la maison».  N’oublions pas non plus la difficulté du travail des soignants qui, le soir rentrant, ne peuvent parfois pas voir leur famille proche de peur de la contaminer. C’est puisqu’ils ont un rôle si héroïque et important que le peuple français, tous les soirs à 20h, applaudit en leur nom.

D’autre part, les résidents des EHPADs ont été au centre de l’attention lors de la déclaration de cette crise. Effectivement, étant les premières victimes du virus, ils se devaient d’être protégés le mieux et le plus possible. C’est pourquoi les infirmiers travaillant avec eux ont décidé, dans certains bâtiments, de s’enfermer avec eux le temps du confinement, réduisant ainsi les risques de contamination.  Ce choix très solidaire a néanmoins été très dur puisqu’ils ne pouvaient plus voir leurs proches. Cependant, ne perdons pas de vue que c’est aussi ce que vivent les résidents de ces institutions, qui n’ont plus le droit de recevoir de visites, ce qui renforce le lien entre eux et le personnel soignant.

 

Un lien virtuel

 

Outre les services rendus physiquement, il y a aussi de nombreux services donnés virtuellement par des appels, des commandes ou ne serait-ce en passant un appel. Là encore, de nombreuses méthodes ont été mises au point.

 

Dans un premier lieu, les étudiants et leur scolarité ont été une source d’inspiration puisqu’ils doivent continuer leur cursus, de la meilleure manière possible. Ainsi, le CNED a mis au point un site sur lequel les professeurs ont accès à des cours virtuels avec leurs élèves. Si la connexion n’est pas optimale, c’est tout de même un moyen de poser ses questions et de recréer ce contact et ce lien qu’il y avait auparavant entre l’enseignant et ses étudiants. 

De plus, pour les plus petits, même si les instituteurs envoient de la façon la plus ludique leurs leçons et les devoirs à faire, ils doivent néanmoins compter sur les parents. Ces-derniers étant très sollicités, ils n’ont pas hésité à s’entre-aider entre membre d’une même famille ou entre voisins : par exemple, le matin c’est du français avec maman et l’après-midi des mathématiques avec tonton. C’est un système qui leur permet d’ailleurs d’assurer le télétravail. 

 

Secondement, les réseaux et autres supports virtuels sont un moyen de prendre des nouvelles. Tout commence avec un appel à un de ces proches et puis, au fur et à mesure que le confinement est prolongé, ont les multiplie. Cela a permis à des informaticiens d’inventer de nouvelles plateformes sur lesquelles on peut se retrouver à plusieurs afin de partager, par exemple, l’apéro du vendredi. Ce sont donc des moyens qui nous permettent de rester connectés, même à distance.

De surcroît, les réseaux ont permis à de nombreuses célébrités, et même influenceurs, de faire passer des messages positifs et d’aider la recherche contre le Covid-19. En effet, de nombreux évènements virtuels ont été organisés. C’est le cas de celui de Lady Gaga qui regroupait des chanteurs lors d’un concert public et gratuit et dont les dons des participants et des personnes qui visionnaient ce concert ont été entièrement versés aux chercheurs. D’autres célébrités ont aussi assuré des concerts publics ou la publication gratuite de livres, afin de venir en aide et de distraire leurs fans du mieux qu’elles le peuvent. 

Les stars du web aussi profitent de ce confinement pour être plus présentes sur les réseaux. Elles n’hésitent pas à faire varier leur contenu et mettre en ligne des tutos pour aider leurs followers à vivre cet état exceptionnel le plus agréablement possible. Même si le football et autres sports, tels que la GRS -Gymnastique Rythmique et Sportive- et le krav ’maga, voient leur saison annulée, vous pouvez compter sur leurs membres pour vous faire vivre de véritables entraînements chez vous et sans matériel spécifique. Par exemple, les footballeurs nous montrent quels sont les exercices qu’il font leur de leur renforcement musculaire, les clubs de GRS, dont celui de Bourgoin-Jallieu, mettent en ligne des défis comme les enchaînements des CF4 -Coupe Formation 4- à reproduire et les combattants nous font un cours de sport détaillé et expliqué qu’ils n’hésitent pas à publier. 

Un lien fragilisé

 

Si depuis le début, je flatte majoritairement les choses positives que le confinement a permis autour du lien social, il a aussi joué en sa défaveur. Que ce soit à cause d’évènement vécus sur les réseaux ou autres, il n’empêche pas que les français se sentent aujourd’hui divisés.

 

Pour commencer, les réseaux ne sont pas le berceau du réconfort puisqu’ils permettent la diffusion de nombreuse fake news. Ces informations, qui sont détournées voire totalement inventées, sont à portée de vue de tous et peuvent créer des mouvements de paniques très importants. Rappelons-nous qu’au début du confinement, de nombreux savants et scientifiques disaient qu’il fallait manger épicé, faisant considérablement baisser les stocks de produits épicés et thés à « vertu anti-Covid-19 », mais aussi de nombreux utilisateurs dénonçaient un confinement long et autoritaire, déclenchant un mouvement de foule dans les supermarchés et la réduction au point mort des stocks de papier toilette et de pâtes. 

C’est ainsi que cette désinformation fait naître de l’incertitude chez les français. Si auparavant les hommes politiques et journalistes utilisaient le futur, aujourd’hui ils utilisent le conditionnel. Cette incertitude n’est pas positive puisque, même si elle créer des mêmes humoristiques sur les réseaux, elle introduit une barrière entre la confiance du peuple français et des hommes d’Etat. Alors que nous sommes dans une situation dite inédite et de crise, les décisions prises sont plus importantes que jamais. Néanmoins, elles ne conviennent pas à tout le monde et l’irrespect de certains français qui sortent sans aucun motif dehors, augmentant le risque de contamination, accentue encore la fragilité du lien qui unie le peuple à son gouvernement.  

N’oublions pas que tous les français ne vivent pas dans des conditions optimales. Précédemment, j’ai déjà expliqué comment ces populations isolées sont aidées alimentairement et au niveau des ressources de premières nécessités, néanmoins il y a de nombreuses choses pour lesquelles elles ne peuvent pas recevoir d’aide. C’est notamment le cas de la scolarité des enfants qui doivent parfois s’entre-aider puisque leurs parents ne parlent pas français et ne peuvent donc pas leur porter secours et de ceux qui n’ont pas accès à des outils informatiques. Notons que les étudiants, dans le cas général, coulent sous le nombre de devoirs à rendre, parfois puisqu’ils doivent tout faire avec un ordinateur pour quatre et d’autre puisqu’ils n’ont pas d’accès à des ressources. 

 

 

Alors que peut-on en retenir ?

Par conséquent, même si le confinement divise la population et ses catégories sociales et créée des inégalités, elle permet le renforcement du lien social grâce à de nouvelles actions. Si l’incertitude et la peur de la contamination en paralysent certains, les nombreuses célébrités et stars du web mettent tout en place pour divertir leur public voire faire des dons aux nombreux centres de recherche contre le Covid-19. 

Vous pouvez ainsi retrouver de nombreux programmes télévisés, tels que Qui veut gagner des Millions sur TF1, où vous pouvez retrouver vos stars et chroniqueurs préférées. N’oublions pas les nombreux moyens mis en place par les chaînes pour divertir, comme la diffusion de la saga Harry POTTER tous les mardis sur TF1, mais aussi pour permettre aux élèves les plus démunis de pouvoir étudier, par exemple avec La Maison Lumni qui propose un cours adapté à chaque niveau à toute heure de la journée. 

De plus, si vous le souhaitez, vous pouvez aussi profiter de cette période afin de vous découvrir des talents en vous essayant à la peinture ou au dessin. Notez aussi que vous pouvez appelez vos proches pour demander de leurs nouvelles. Depuis le début du confinement, il n’est pas non plus interdit d’aller sur son balcon, lorsque nous habitons en ville, afin de retrouver ses voisins, grâce auxquels de nombreux jeux ont été créés, par exemple avec Une question pour un Balcon. 

Ressources :

 

  • Le journal télévisé de MyTF1,

  • Le journal télévisé de France 2,

  • Le 19h de France 3,

  • Le Télé-Loisirs,

  • Ma propre connaissance, mon interprétation et mon expérience du confinement.